Économie

Pourquoi l’anglais est important dans le monde du travail ?

L’anglais est devenu la langue de référence pour collaborer, vendre, innover et se former dans une économie mondialisée. Il ouvre l’accès aux marchés internationaux, aux connaissances techniques et aux outils numériques, tout en facilitant la communication au quotidien, en particulier dans les entreprises tournées vers l’internationalisation et les métiers du numérique.


1) Une langue de travail « commune » pour des équipes dispersées

Dans les groupes transnationaux, l’anglais sert d’idiome partagé entre métiers, filiales et prestataires. Il fluidifie les réunions, la documentation projet, la gestion d’incidents et la relation client. C’est aussi un atout pour les fonctions support (finance, RH, achats) qui interagissent avec des interlocuteurs multiples dans l’économie ouverte.


2) Accès à la connaissance, à l’innovation… et aux outils d’IA

La majorité des ressources techniques (docs produits, normes, articles scientifiques, tickets Git, MOOC) sont en anglais. La domination de l’anglais s’accentue avec l’essor des IA génératives et des logiciels entraînés majoritairement sur des corpus anglophones (Financial Times). Résultat : comprendre et produire en anglais augmente la qualité des requêtes (prompts), la précision des réponses et l’efficacité au travail, sujet au cœur des mutations du travail à l’ère numérique.

Fil d'attente pour un entretien d'embauche.
Fil d’attente pour un entretien d’embauche.

3) Employabilité et progression de carrière

  • De nombreux employeurs classent l’anglais parmi les compétences critiques à horizon 2030 (World Economic Forum, 2025).
  • Les classements internationaux montrent qu’un meilleur niveau d’anglais va de pair avec l’ouverture à l’export et les emplois qualifiés (EF English Proficiency Index 2024).
  • Les certifications sont reconnues par des milliers d’organisations (ex. TOEIC – ETS Global), utiles pour candidater ou négocier une mobilité interne.

4) Quel niveau d’anglais pour quel poste ?

Le besoin varie selon la mission : compréhension documentaire, échanges oraux, négociation, rédaction juridique/technique. Guide indicatif par familles de métiers :

Famille de postes Usage principal Niveau CECRL conseillé Exemples concrets
Support & opérations Lire des procédures, écrire des tickets simples B1–B2 Helpdesk, logistique, SAV international
Tech & data Docs techniques, pair programming, veille B2–C1 Développeur, data analyst, product
Commercial & achats Négocier, relancer, animer des visios B2–C1 Sales export, KAM, sourcing
Management & juridique Présenter, arbitrer, rédiger des contrats C1–C2 Direction, RH groupe, juriste
Recherche & éducation Publier, reviewer, conférences C1–C2 R&D, université, think tank

Repères basés sur les usages professionnels courants et référentiels CECRL. Voir aussi les tendances emploi-compétences (OCDE, Employment Outlook 2025) et l’évolution des compétences clés (WEF, Skills Outlook).


5) Équité et réalités sociales : ne pas confondre « anglais » et « compétence »

L’anglais n’est ni une fin en soi ni un filtre social légitime. Il peut renforcer des inégalités d’accès à l’emploi si l’exigence n’est pas proportionnée au poste. Cette question traverse la société et le débat sur la valeur des compétences non linguistiques (savoir-faire métier, sécurité, relation de service).


6) Comment progresser efficacement ?

  • Objectif clair (ex. atteindre B2 oral en 6 mois pour conduire des visios hebdo).
  • Micro-pratiques quotidiennes (écoute active, lecture de docs réels, résumés en anglais).
  • Mise en situation (shadowing, jeux de rôle de négociation, « demo days »).
  • Certification si utile à votre contexte (ex. TOEIC L&R / S&W : rapport mondial 2024).
  • Outils d’IA pour relecture et entrainement (mais gardez l’esprit critique, biais possibles).

7) En bref

  • Compétence transversale : l’anglais augmente l’employabilité et la mobilité, surtout dans les entreprises orientées politiques publiques & régulation versus concurrence internationale.
  • Productivité : meilleur accès aux docs, outils et communautés professionnelles.
  • Prudence sociale : exiger un niveau « juste » selon la tâche, et financer la formation.

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